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Journées culturelles et artistiques du Mandé : Le parrain Seydou Mamadou Coulibaly magnifie la Charte de Kuru Kan Fuga.

Le Patron du groupe CIRA Holding SAS, Seydou Mamadou Coulibaly, a parrainé avec brio la troisième édition des journées culturelles et artistiques du Mali sous le signe de la cohésion sociale et du brassages culturels. Les représentants de l’association culturelle Ginna Dogon, de Taabital Pulaku et de la confrérie des chasseurs du Mandé ainsi que les leaders politiques ont répondu présent, ce vendredi 12 novembre 2021, à ce grand rendez-culturelle organisée par le grand forum du Mandé à la place du cinquantenaire de Bamako.

Le Président Directeur Général du Groupe CIRA, choisi par les initiateurs pour parrainer l’évènement à cause de ses qualités intrinsèques, a magnifié à cette occasion la Charte de KURU KAN FUGA, promulguée en 1236 par l’empereur Soundjata Keïta.

«Aujourd’hui, le Mali raconte son passé pour faire comprendre son présent et illuminée à l’occasion son avenir. Voilà ce qui explique la pertinence du thème de cette édition à savoir : la Charte de Kuru Kan Fuga, un patrimoine de immatériel de l’humanité, quelle chance pour le Mali !», a introduit le parrain qui ajoute que la charte a posé les principes devant la régir la société.

Parmi ces principes, il a cité la volonté commune de vivre en ensemble, l’acceptation de l’autre, le respect de l’autre, le règlement des conflits par le dialogue, la libre circulation, la liberté d’entreprendre, le choix donner à chacun d’exceller dans qu’il fait.

Visiblement attaché aux valeurs défendues par la Charte de Kuru Kan Fuga, Seydou Mamadou Coulibaly a indiqué qu’elles épousent l’heure du temps et montrent le fossé entre le souhaitable et le possible. Ainsi, il a loué la charte de Kuru Kan Fuga instaurée sous le règne de Soundjata Kéïta en déclarant qu’elle fait de merveilles indépassables de l’humanité, incarne le bouclier contre l’oublié et le soi, demeure l’antidote aux dérives de l’intolérance et magnifie les valeurs ancestrales. Pour lui, Kuru Kan Fuga est le contraire de l’autarcie et demeure une ambition universelle. «C’est en cela, il restera en tout lieu et à tout temps », a conclu Seydou Mamadou Coulibaly. L’orateur a exhorté les Maliens à s’inspirer des valeurs défendues par cette charte pour instauration de la paix durable et le retour de la cohésion sociale.

Boub’s Sidibé, PhotoJournaliste

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Tribune : S’inscrire sur les listes électorales est un devoir patriotique

Les autorités de la Transition ont débuté, le 1er octobre 2021, une phase cruciale du processus électoral, à savoir la révision des listes électorales. Cette étape clé, qui doit s’achever le 31 décembre prochain, doit bénéficier du soutien de tout le monde, car sa réussite conditionne la qualité des scrutins que nous souhaitons libres, démocratiques, inclusifs pour donner des résultats acceptables par tous et pour tous.
En raison de ce qui précède, je salue l’initiative courageuse du gouvernement qui, malgré l’hostilité de l’environnement sécuritaire, prend à bras le corps les défis multiples liés à ce genre d’exercice. Dans le même élan, j’invite vivement tous mes concitoyens, en âge de voter, à aller s’inscrire massivement sur les listes électorales et les exhorte à jouer leur rôle générationnel dans la consolidation de la démocratie au Mali.
Lors des dernières élections, présidentielle de 2018 et législatives de 2020, la moyenne du taux de participation a été en-deçà des 40%. Sur un corps électoral de 8 000 462 personnes, seuls 1 791 926 électeurs ont élu le Président de la république à l’issue du second tour. Ces chiffres sont inquiétants et suscitent de réelles interrogations sur la crédibilité du processus électoral malien et des institutions qui en découlent.
Pour les prochaines élections, 8 213 317 électeurs ont été recensés. La faible mobilisation des jeunes est aussi une source de préoccupation majeure du fait de leur statut de frange majoritaire dans le pays. Les autorités estiment que les jeunes de 18 à 24 ans représentent environ la moitié du corps électoral, mais une large majorité d’entre eux ne sont pas inscrits sur les listes électorales.
Les jeunes ne croient plus au changement par les élections, tant leurs espoirs ont été déçus tout au long de ces dernières décennies. La démocratie n’a pas tenu ses promesses en direction de la nouvelle génération. Mon acceptation de prendre la direction du Mouvement Benkan, le Pacte Citoyen, est inspirée de la volonté de renverser la tendance des attentes déçues de tous nos concitoyens de toute condition, de toute origine et de toute appartenance régionale, communautaire ou religieuse.
De leur côté, les jeunes doivent se convaincre que malgré les frustrations, nul ne doit se détourner du processus électoral, car ne pas choisir, c’est renoncer à livrer le combat pour une gouvernance vertueuse et efficace, seul espoir pour une fierté retrouvée.
Nous devons tous être concernés par le processus électoral, car il en va de l’avenir du pays et les Maliens doivent saisir l’opportunité de la transition en cours pour renforcer les fondamentaux du processus démocratique dans le pays. Il est important qu’une vaste campagne de sensibilisation soit menée afin d’inciter les citoyens à faire valoir ce qui est à la fois un droit et un devoir.
Il s’agit également de contribuer à la stabilisation du pays en se donnant la possibilité de choisir les bons dirigeants pour notre pays. Les prochaines élections devront incarner une volonté ferme de sortir le pays de l’impasse en optant pour des institutions stables, gages de bonne gouvernance et de développement.
C’est avec une légitimité solidaire et non solitaire qu’il sera possible de redresser la situation. La démocratie est le pouvoir des citoyens, qui, par délégation, dotent le gouvernement de moyens d’action pouvant lui permettre de répondre efficacement aux aspirations des citoyens en quête d’un avenir meilleur.
La crise malienne, faut-il le rappeler, a été aggravée par le contentieux post-électoral de 2020, d’où la nécessité de réussir le processus électoral annoncé afin que la Transition pose les jalons d’un pays apaisé où les crises post-électorales ne seront plus la règle. Cela dépend avant tout de la mobilisation des Maliennes et des Maliens. C’est dans cet esprit, que je continue d’exhorter mes camarades du mouvement Benkan, le Pacte Citoyen, à ne ménager aucun effort pour sensibiliser nos compatriotes à la nécessité d’aller s’inscrire. En plus de l’inscription, il y a le retrait des cartes d’électeur qui doit être suivi du vote du jour du scrutin. S’inscrire sans faire usage de sa carte d’électeur, c’est renoncer à utiliser une munition pour le vrai changement. Le Président du pôle jeunesse de notre mouvement a comme credo cette double dynamique de l’inscription et du vote et a l’ambition de l’inculquer aux jeunes de notre pays.
Je voudrais que mon appel soit entendu partout au Mali et au-delà. A ce propos, je n’oublie pas nos compatriotes, victimes de l’insécurité et obligés parfois de quitter leur zone d’origine. Partout où ils se trouvent, j’invite nos compatriotes à s’inscrire sur les listes électorales afin de pouvoir voter lors des prochaines échéances électorales à l’aune desquelles nous mesurerons notre volonté d’aller de l’avant et de porter sur les fonts baptismaux un Mali Nouveau. Les Maliens de la diaspora, en plus de s’inscrire, doivent aussi être des relais dans leurs villages d’origine afin de sensibiliser leurs proches. L’avenir du Mali que nous voulons, je le répète, dépend grandement de la réussite de ce processus.
C’est par la stabilité des institutions que le combat pour la bonne gouvernance et l’éradication de l’insécurité pourront porter des fruits. Ces défis sont à notre portée et je reste persuadé que nous pouvons les relever.
L’espoir pour un Mali meilleur est permis, il sera le résultat de notre engagement patriotique en faveur d’une gouvernance vertueuse et stable.
Inscrivons-nous, c’est un devoir civique !
Seydou Mamadou Coulibaly
Président du Mouvement Benkan, le Pacte Citoyen
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Entretien avec Seydou Mamadou Coulibaly, Président du Mouvement Bɛnkan et de CIRA Holding SAS

En proposant un Pacte citoyen aux Maliens en avril dernier, Seydou Mamadou Coulibaly a occupé une place importante sur l’échiquier politique malien. Pas encore candidat à la présidentielle de 2022, il évoque néanmoins sa vision pour son pays.

PROPOS RECUEILLIS PAR LAURENT BOU ANICH

L’Essentiel des relations internationales : Monsieur, quel regard portez-vous sur la transition actuelle et comment l’accompagnez-vous pour que, demain, le Mali soit de nouveau une nation forte et stable ?

Seydou Mamadou Coulibaly : Il faut avoir conscience de l’extrême fragilité de notre pays, cela impose à tous les Maliens sans exclusive de travailler sans relâche dans la dynamique de recherche de solutions pérennes et durables pour permettre l’atteinte du triptyque « paix, sécurité et développement ». Le Mali vit une crise importante depuis une décennie ; les conséquences sont désastreuses. L’Unicef affirme dans ses différents rapports que plusieurs milliers d’écoles sont fermées dans le nord et le centre du pays. Que deviendront ces enfants déscolarisés si la crise perdure ? Que deviendront ces jeunes hommes et ces jeunes femmes désolidarisés et rendus vulnérables par l’insécurité grandissante ? C’est donc l’avenir du Mali qui est fortement menacé. Vous comprendrez pourquoi le Mali et les Maliens n’ont qu’une seule option, celle de travailler à la réussite de la transition en cours. Cette phase transitoire doit être fortement soutenue, accompagnée et aidée par les Maliens, de tout bord et de toute obédience, car c’est du Mali dont il s’agit, notre bien commun.

Malgré les nombreux défis qui nous assaillent, les vicissitudes inextricables, je constate une volonté de bien faire de la part des autorités en place. Comme de nombreux Maliens désireux de paix, de quiétude, de justice sociale et de développement, je m’emploie au quotidien à travers différentes actions à contribuer à l’édification d’un Mali nouveau, débarrassé de ses pesanteurs culturelles et socioéconomiques, un Mali où il fera bon d’y vivre. C’est en cela qu’on pourra contribuer à maintenir l’espoir. Je suis avant tout un acteur économique et, comme pour bon nombre de mes collègues du secteur privé, la situation est très difficile et nous oblige à nous adapter aux défis de l’heure et à constamment innover pour maintenir notre activité.

Aujourd’hui, la gravité de la situation m’a obligé à aller au-delà du seul constat d’échec collectif. C’est pourquoi, avec des hommes et des femmes épris de paix et de justice, des acteurs non issus de la classe politique conventionnelle, des acteurs économiques pour l’essentiel, nous avons décidé de faire irruption sur le terrain politique avec une seule boussole, celle de rassembler, de fédérer toutes les bonnes énergies, y compris celles dormantes, et les mettre au service du Mali.

Vous avez exprimé comme objectif de mettre en place un nouveau « pacte social » avec la population malienne, de l’intérieur comme de l’extérieur. Quels sont les principaux axes de celui-ci ?

Il est important de rappeler que le Mouvement Bɛnkan a été créé le 4 mars 2021 à Bamako, et le premier évènement de Bɛnkan s’est tenu à Mopti le 10 avril 2021. Au cours de cet évènement, j’ai officiellement reçu le manifeste qui exprime la volonté des membres du Mouvement en faveur d’un Mali meilleur. Nous aurons l’occasion de présenter officiellement nos différents axes dans le détail. Mais je peux d’ores et déjà attirer l’attention sur le fait que la situation globale du pays n’est pas le fait du hasard. La dégradation continue de la situation depuis trois décennies est le fait de la mauvaise gouvernance. Au sein de Bɛnkan, nous estimons que rien ne peut être possible sans une gouvernance vertueuse. Nous sommes aussi convaincus que si les Maliens sont dirigés par de bons exemples, ils sauront relever les défis qui se dressent sur le chemin. Le Mali a l’avantage de posséder une population très jeune ― près de 75 % des Maliens ont moins de 40 ans. Un autre chiffre interpelle : près de 80 % de l’activité économique relève du secteur informel, qui est porté par les jeunes. L’État n’a pas su stimuler ce domaine hautement stratégique. Nous portons également un regard attentif sur la diaspora malienne à travers le monde. Beaucoup souhaitent investir au Mali, nous pensons qu’il est urgent de créer les conditions pour améliorer le climat des affaires afin d’accompagner le retour de nos compatriotes désirant rentrer au bercail pour y investir. Ceci doit être une priorité absolue des gouvernants. Le manifeste de Bɛnkan s’appuie beaucoup sur les relations sociales car le vivre-ensemble a été mis à rude épreuve ces dernières années. Nous estimons qu’il faut créer les conditions de retour au mieux vivre ensemble à travers le renforcement des liens de confiance entre les gouvernants et les gouvernés ; et entre l’armée et les populations. Aucune nation ne peut prospérer sans une bonne politique de défense et de sécurité, et sans cohésion nationale. Ce sont ces différentes actions qui finissent par installer durablement le processus de développement à travers une politique maîtrisée et axée sur les résultats.

Quelle vision et quels mots d’ordre souhaitez-vous mettre en avant au travers de votre Mouvement Bɛnkan – Le Pacte citoyen ?

Nous avons voulu un mouvement rassembleur, car avant toute chose, nous estimons qu’un peuple est toujours plus fort lorsqu’il est uni autour d’objectifs communs. C’est aussi l’occasion de rappeler que le Mali possède une culture riche, fondée sur des valeurs sociétales anciennes qui lui ont permis de s’organiser dans la paix durant plusieurs siècles. Bɛnkan s’appuie sur la somme des expériences du passé pour éviter les erreurs et envisager un avenir radieux pour les générations futures. Bɛnkan veut incarner l’exemplarité dans la conduite de toutes ses actions. Toutes les autres valeurs ne peuvent avoir de sens que si celles et ceux qui sont devant les incarnent de la meilleure des façons.

Vous êtes de plus en plus présent sur le terrain, dans le pays. Quels messages portez-vous auprès de la population malienne ?

Ce qui est encourageant, c’est le fait que beaucoup de Maliens gardent espoir et sont prêts à s’engager en faveur du changement positif. Nous allons à la rencontre de ces populations avec beaucoup d’humilité, car le Mali est vaste et les expériences sont diverses et multiples. Nous ne pouvons donc pas avoir la prétention de nous présenter à eux en tant que simples messagers, mais en tant que citoyens désireux de travailler avec d’autres concitoyens dans le but de permettre à notre pays de sortir de la situation de crise dans laquelle il est plongé. Nous pratiquons la démocratie participative, nous n’oublions pas que l’arbre à palabre fait partie des piliers de cohésion de notre société. Nous voulons discuter avec tous les Maliens et soumettre nos convictions aux critiques et aux adhésions, pour constituer un socle de confiance autour des idées et des solutions plurielles novatrices et inclusives pour favoriser la transformation positive de la société malienne.

Vous n’avez pas à ce jour annoncé vos ambitions. Pouvez-vous à présent nous en dire un peu plus sûr celles-ci ?

Je n’ai rien à cacher sur mes ambitions, mais je reste aussi convaincu que chaque chose doit se faire en son temps. Je suis pour l’instant le président du Mouvement Bɛnkan – Le Pacte citoyen. Des femmes et des hommes ont placé leur confiance en moi ― c’est d’ailleurs aussi l’occasion ici de leur exprimer toute ma gratitude et ma reconnaissance. Je n’ai pas droit à l’erreur et je dois incarner l’exemplarité. Mon ambition est de permettre à Bɛnkan d’exister et de devenir une force de proposition importante dans le pays. Le Mali est actuellement dirigé par une transition, c’est une période marquée par la faiblesse des équilibres ; la moindre étincelle peut avoir des conséquences graves, nous en sommes conscients, et c’est la raison pour laquelle nous rappelons inlassablement que l’avenir du pays dépend de la réussite de la transition.

LE SAVIEZ-VOUS ?

Bɛnkan, le Pacte citoyen, est représenté par 7 mains, 4 mains de femme et 3 mains d’homme, unies par la main droite. La main droite symbolisant la main généreuse, celle qui donne, celle qui protège, celle qui rassemble et celle qui unit. Le chiffre 7 pour magnifier nos valeurs ancestrales ; comme représentant l’alliance entre la femme (4) et l’homme (3) ; comme repoussant le malheur et le Seitan ; comme appelant le bonheur et l’allégresse. Il s’agit également de faire allusion aux 7 jours de la semaine en valorisant le travail et l’abnégation. Enfin, 7 pour annoncer l’ambition économique d’émerger comme un pilier solide parmi les 7 voisins du Mali. La devise de Bɛnkan est « Bɛn, Baara, ɲɛtaa », et son slogan : « Unis pour le Mali ».

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Ensemble, nous allons nous battre, avec BENKAN dixit Oumar Ibrahima TOURE

En disant que « je ne viens pas en politique pour faire fructifier mes affaires, je viens parce que j’ai le souci du Mali, j’ai l’amour de mon pays », Seydou Mamadou Coulibaly aura mis à son aise, Oumar Ibrahima TOURE qui a donc déclaré : « Ensemble, nous allons nous battre, avec BENKAN »

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